MÚSICA PARA EL ALMA

viernes, 20 de julio de 2012

SANGLOTS DE LUMIÈRE



SANGLOTS DE LUMIÈRE



Il arrive maintenant le soir

comme d’habitude sans habitude.



Le ciel en sang de coucher du soleil

éclate en sanglots de lumière.



Les nuages maintenant deviennent

des mouettes blanches qui veulent

embrasser l’arc-en-ciel sur la toile

bleue infinie de l’univers,

pendant qu’il pleut des métaphores

sur un puits de morceaux en papier.





Il semble qu’on va déraciner à jamais

un autre instant éphémère de beauté,

enivrante et éblouissante,

 sur une ville peuplée

de phares éteints et fatigués

où il ne débarque que mes doigts

comme des bateaux qui ont perdu

leur boussole en écoutant

ton absence de sirène.



Poètes, aventuriers de mots,

marins d’eaux troublées,

voyageurs d’un sentier

inconnu que l’on appele le rêve.



On se dit toujours

qu’il n’y a qu’une seule fois

pour la vie qui découle

maintenant de chaque petite morte

dans tes bras comme des huis

de bois, de vent et nostalgie.



La mélancolie alors m’assomme

à coups de solitude et désarroi.



Mais tu sonnes à la porte

toujours ouverte de mes entrailles

comme si tu découvrais des portes

vers la caresse tendre d’un bisou

même s’il n’y pas de lèvres

où la chair peut satisfaire son envie:

je suis doucement condamné

à effleurer toujours ta silhouette d'encre.



Ton regard devient alors

la bienvenue ensoleillée

des matins tristes et solitaires :

tu donnes toujours une autre couleur

à un paradis d’ombres oniriques

quand à la lueur de tes pupilles

les étoiles qui restent s’accrochent.



Ta voix est la force transparente

alors du courant marin

qui pousse mon silence

vers la douce musique

d’une rime portant ton nom.



Ton souvenir,

quand tu ne tombes pas

dans mon oubli me conduit

vers un Parnasse et un Olympe

où tu es la seule Grèce

et nymphe qui règne.



Ton corps alors est comme la Rome

où tous mes chemins se croisent.



La grève sur laquelle mes vagues

de désir veulent toujours déferler.



Et je t’aime simplement

comme d’habitude, sans habitude.



Quand il arrive maintenant le soir

comme d’habitude sans habitude.



Le ciel en sang de coucher du soleil

éclate en sanglots de lumière.



Et je t’aime simplement

comme d’habitude, sans ton habitude.











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